Chapitre 13 - La Police nationale

You didn’t come this far to stop

La Police est entendue ici comme l’ensemble des fonctionnaires étatiques en charge de garantir l’ordre public, en s’assurant que les lois et les règlements, concourant à la sécurité, à la salubrité et à la tranquillité publique, sont respectés par les citoyens. Comme il a été dit pour l’armée, la police nationale connait un problème d’orientation, et même de détournement de ses activités que le Reconstruction doit s’atteler à corriger.

Problème

La Police camerounaise a été mise en place par les forces coloniales. Sa mission était alors de faciliter l’implantation coloniale, en luttant contre les velléités de résistances à l’occupation. Après l’accession du Cameroun à l’Indépendance, cette police s’est mise au service d’un régime néocoloniale qu’il faut protéger contre les opposants politiques. Aujourd’hui, on a le sentiment que la Police nationale s’est aussi mise au service de tous les maux qui minent la société camerounaise. La présence d’un policier devant un citoyen est loin d’être rassurante pour ce dernier. Le citoyen panique et tremble à la seule vue d’un policier ; Ceci est lié au fait que la police se manifeste plus par ses actes de répression, et même de brimade des populations.

Solution

Le Parti UNIVERS entend proposer une Police au service des citoyens. Par exemple, le policier placé à un carrefour doit inviter les usagers de la route à respecter les règles de la circulation, afin d’éviter les embouteillages, sans avoir besoin d’intimider les conducteurs en confisquant leurs documents de véhicule ; le policier doit être celui qui indique une adresse à un touriste ; qui aide les piétons à traverser la route en toute sécurité ; le policier est celui qui vient au secours du citoyen en détresse...

La Police doit être au service du développement et du bien-être des citoyens. À cet effet, les renseignements doivent occuper une place importance dans l’activité de la police. Le renseignement dont il est question ici ne doit pas se limiter aux affaires politiciennes, comme c’est le cas aujourd’hui. Le renseignement doit embrasser tous les autres secteurs de la vie nationale, pour permettre aux gouvernants de prendre de bonnes décisions, dans l’intérêt des populations. Par exemples, le renseignement policier doit permettre de savoir qu’une voie publique est détériorée ; qu’un pont est cassé, à tel ou tel endroit ; que les hôpitaux n’ont pas de plateau technique ; que tel établissement d’enseignement connait un déficit en termes d’enseignants …