Chapitre 12 - L'Armée nationale

You didn’t come this far to stop

Une Armée est une organisation structurée de personnes, au service de la collectivité, dont la mission première est de protéger, par les armes, le territoire national et les citoyens qui y vivent, contre des attaques venues de l’extérieur. L’Armée peut aussi être appelée à conquérir des territoires ou des positions ennemies, dans l’intérêt de sa nation ou de son État de rattachement. L’Armée camerounaise connait des problèmes pour lesquels le Parti UNIVERS s’attèle à trouver des solutions.

Problème

L’Armée camerounaise a été mise en place par les Forces coloniales. Sa mission était alors de faciliter l’implantation coloniale, en luttant contre les velléités de résistances à l’occupation. Après l’accession du Cameroun à l’Indépendance, cette Armée s’est mise au service d’un régime néocolonial qu’il faut à tout prix protéger contre des opposants à la politique de ceux à qui l’Indépendance avait été octroyée par le colonisateur. Aujourd’hui, les choses ont légèrement évolué ; l’Armée camerounaise assure avec beaucoup de succès des missions de défense de la nation contre des attaques extérieures (guerre de Bakassi, lutte contre les terroristes et bandes armées dans la cadre de la criminalité transfrontalière…). Il faut toutefois reconnaître que cette Armée est encore utilisée contre les camerounais, notamment, ceux qui s’opposent au régime politique gouvernant.

Solution

Le Parti UNIVERS propose au Cameroun une Armée respectueuse de l’orthodoxie républicaine en matière de défense. Les activités de l’Armée nationale doivent exclusivement être tournée vers des missions de défense nationale. Ceci suppose que l’Armée doit être plus présente sur les lignes frontalières du Cameroun. C’est de ce côté qu’on doit retrouver plus de casernes militaires. En interne, on ne fera exceptionnellement appel à l’Armée que s’il s’agit des activités de protection ou de secours au profit des citoyens : catastrophe naturelle, accident de toutes sortes… Plus jamais utiliser l’Armée contre les camerounais, notamment dans le cadre de la répression des opposants politiques et les activités de maintien de l’ordre interne. Il ne sera plus question d’avoir un corps de l’Armée au service d’un seul citoyen, fût-il Président de la République. Ceci signifie que le corps de la Garde présidentielle, hautement budgétivore au Cameroun à l’heure actuelle, doit disparaitre de l’organisation. La sécurité du Président de la République peut autrement être assurée.

Les activités des militaires seront cantonnées dans les casernes. Les militaires y seront logés ; ils y auront leurs cantines, leurs buvettes, leurs marchés d’approvisionnement en aliments et autres. Il ne sera plus admis que les militaires se mélangent aux citoyens civils dans les rues, dans les quartiers et dans les villages. Le militaire ne doit plus être vu en tenue militaire hors des casernes ou alors hors des champs d’opérations militaires. La justice militaire ne sera exclusivement réservée qu’aux affaires de discipline militaire ; les citoyens civils ne pourront plus jamais y être jugés.